mardi 5 novembre 2013

Colère des Bretons ou la faillite annoncée des pôles de compétitivité.

La suite ahurissante des licenciements dans les filières du secteur agroalimentaire breton non seulement est, pour la France, un extraordinaire signal d'alarme pour nos dirigeants de tous bords politiques. Mais c'est aussi et surtout un signal pour avertir nos responsables politiques et économiques des dangers de concentrer dans une même zone toutes les filières d'un même secteur économique. Déjà, l'histoire de la Lorraine aurait dû leur mettre la puce à l'oreille et leur faire tirer les bonnes conclusions... Mais non! Ils sont têtus et plein de leurs certitudes et de leurs soit disant savoir-faire technocratique. Et dès qu'ils peuvent ils recopient les seuls schémas qu'ils ont appris à l'ENA... Maintenant ils nous ont recopié les Pôles de Compétitivité qui continuent à concentrer dans les régions, ou des micro-régions industries, sous-traitants, filières d'apprentissage et start-up autour d'un projet industriel commun aux enjeux nationaux et souvent mondiaux. exactement ce qui s'est fait en Bretagne avec l'agroalimentaire. Et qu'advient-il en cas de crise? Tout le monde est sur le carreau. L'état est dans l'impossibilité d'intervenir ou de proposer des solutions à très court terme car les seules politiques de diversification valables prennent plusieurs années pour être mises en oeuvre et commencer à porter leurs fruits. Mais en attendant... Le peuple souffre, les politiques ergotent sur la crise et surtout effacent de leur petite mémoire qu'ils sont en faute, grave et même aggravée du fait de leur position et de la vision qu'ils sont censés disposer. Et demain? A qui le tour?

mardi 1 octobre 2013

Grenoble, l'expérience de la maltraitant médiatique...

Depuis combien de temps cela ne leur était-il pas arrivé ? Avoir le sentiment - ô combien injuste, pour eux - d'être maltraité par la presse. C'est, en tout cas, ce que perçoivent certains élus de la ville de Grenoble après la diffusion sur France2 d'un reportage sur le vie dans le quartier de la Villeneuve, à la périphérie de la capitale des Alpes et qui a été présentée comme une "jungle urbaine". En d'autres temps, ces mêmes personnes se seraient empressée d'accentuer le traitement journalistique, de stigmatiser des responsables "irresponsables", de se goberger d'une pareille charge médiatique. Mais aujourd'hui, alors qu'ils sont aux commandes de la ville, au lieu de reconnaître leurs erreurs et leurs errances, au lieu de faire amande honorable, ils osent crier "haro sur la journaliste" en l'accusant - sans honte - de parti pris, de subjectivité... Une telle charge, dans la bouche de leurs adversaires, les aurait jeté dans la rue pour manifester, pour hurler l'atteinte contre la liberté de la presse, pour défendre son indépendance. Oui, mais voilà. Ils sont au pouvoir et Grenoble, qu'ils considèrent toujours comme un "laboratoire social vertueux", ne peut et ne doit pas être remis en question. Alors, quand l'expérience rate ou a raté, c'est certain, cela ne peut pas être de leur faute mais de la faute aux autres. Alors ils ont du mal à gérer leur mea culpa car chez ces gens là, on ne s' autocritique pas et on supporte encore moins la critique... Chez ces gens là, on ne se responsabilise pas non plus... on accuse les autres de ses échecs et de ses erreurs. C'est toujours la faute à l'autre, aux autres... ceux d'avant et ceux de demain...

jeudi 22 janvier 2009

Armes à l'uranium appauvri : avoir confiance ou pas dans l'expertise de l'AIEA ?

Après l'instauration d'un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, alors que les Gazaouis errent, hébétés, à travers des champs de ruines, les polémiques enflent et grondent à travers le monde : Israël n'aurait pas hésité à faire usage d'armement à base d'uranium appauvri métal.
Pour couper court aux polémiques qui s'instaurent, avoir le cœur net et la conscience un peu plus tranquille, les nations arabes, par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Arabie Saoudite, le prince Mansour Al-Saud, ont demandé officiellement et par voie épistolaire, que l'AIEA (Agence Internationale pour l'Energie Atomique) qui une agence dépendante de l'ONU, ouvre une enquête et mène une expertise sur le terrain.
Cette saisine n'a toujours pas entrainée le moindre commentaire de la part du Cabinet de sécurité israélien.
Une mission normale pour l'AIEA.
C'est bien une mission d'expertise normale pour l'AIEA et qui entre totalement dans ses attributions. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que cette agence est « réquisitionnée » pour mener une enquête de la sorte sur pareil sujet. Oui, mais justement, comme ce n'est pas la première fois, les observateurs restent particulièrement vigilants quant aux conclusions qui vont être publiées par l'AIEA.
C'est que jusque à aujourd'hui, l'AIEA n'a jamais réussi à convaincre quiconque que les armements à base d'uranium appauvri (pour ne parler que d'eux) ne seraient pas plus particulièrement nocifs pour le corps humain et la nature que de « simples armes conventionnelles ». Telles sont les thèses toujours défendues et en vigueur au sein des équipes d'experts de l'AIEA.
Étonnant ? Pas tant que çà. Il faut dire que confier à des spécialistes au langage abscons, des enquêtes sur un monde scientifique particulièrement secret, souvent couvert par le « confidentiel défense », relève de la gageure et demande la mise en œuvre d'une éthique plus rigoureuse que celle prônée par les premiers moralistes. Et bien entendu, les dits experts de l'IAEA n'ont jamais fait montre d'un tel raffinement. C'est qu'il faut dire (à leur décharge) qu'ils sont au centre d'enjeux qui souvent les dépassent et dans lesquels ils jouent tantôt d'un côté le rôle d'expert tantôt d'un autre, le rôle d'expertisé.
Comment, des scientifiques, peuvent-ils penser pouvoir être juges et parties, expertiser leurs propres confrères et souvent devoir manipuler des documents ultra sensibles pour la défense nationale ou l'indépendance énergétique et les secrets industriels ? A priori, cela ne devrait même pas être évoqué car totalement inconcevable. Mais pas pour l'AIEA...
Les premières expertises conduites sur l'armement à base d'uranium appauvri métal (UAm), menées par l'AIEA, date de 1991/92, après la 1ère guerre du Golfe. Là, entre le sud de l'Irak et le Koweït, les armées américaines et anglaises ont reconnu avoir tiré plusieurs milliers obus, balles, missiles usinés dans de l'UAm. Selon les chiffres recueillis par l'AIEA auprès des différentes états-majors d'alors, le nombre des munitions contenant de l'UAm était de 860 607 pour un poids d'environ 286 tonnes d'uranium … Pour mémoire, la bombe d'Hiroshima avait un poids de 4 500 Kg (4 tonnes et demi), soit 64 fois moins de puissance que la totalité de cet armement.
C'est à cette occasion que le monde entier (enfin, ceux qui suivaient ce dossier) ont découvert l'utilisation de ce tout nouveau métal comme armement offensif...
Déjà, l'importance des chiffres ne pouvait laisser personne indifférent. Au contraire, cette importance aurait du mettre en alerte les responsables qui auraient, dès lors, pu être particulièrement vigilants quant aux principes de précautions, si chèrement défendus dans notre société au point de l'inscrire dans notre Constitution.
Surtout lorsque, comme l'AIEA, l'on connait les dangers de l'uranium...
L'uranium appauvri, un déchet industriel...
L'uranium est un minerai naturel constitué de 3 composantes ou isotopes (U238, U235 et U234). A l'état naturel, 99,28% des isotopes sont de l'U238, le « reste », c'est malheureusement de l'U234 et 235 qui justement sont les isotopes recherchés par les industriels et les militaires pour leurs différentes qualités énergétiques et de fission. Et ce ne sont que ces « restes » que les industriels vont utiliser, jetant alors 99,28% du produit, allégé des isotopes « utiles ». Voilà pourquoi les spécialistes dénomment ce déchet, uranium appauvri. Mais appauvri en U234 et 235, cet U238 émet en permanence des radiations d'ondes Alpha, Bêta et Gamma à raison de 87,5 Bq/mg (Becquerels par milligrammes, c'est à dire 87,5 désintégrations par seconde et par milligramme) et ce pour une demie-vie (durée) de 4,5 milliards d'années (soit l'âge actuel de la terre). A l'état totalement naturel et au moment de son extraction, l'U238 n'a qu'une radioactivité de 12,44 Bq/mg.
Déchet industriel dangereux, l'uranium appauvri l'est d'autant plus que les industriels souvent utilisent de l'uranium issue directement du cycle de fusion, car le stockage coûte très cher. Le preuve ? Dans un grand nombre de cas, il a été trouvé (y compris par l'AIEA) un sous-produit de l'U238, totalement industriel, l'U236.
Lors de l'expertise au Koweït, la majeure partie des armement à base d'UAm (783 514 balles) étaient des balles de 30 mm (3 cm de diamètre, pesant 275 grammes d'UAm et ayant une activité radio isotopique de 10,1 millions Bq (soit 10 100 000 désintégrations de particules Alpha, Bêta et Gamma par seconde). Toutes n'ont pas atteintes les cibles (chars et véhicules...) seulement 10%... mais en pénétrant dans la cible, elles n'explosent pas ces balles, elles brûlent en répandant fumée et suie dans et autour de la cible. Une fumée et une suie microscopique, hautement radioactive et radio toxique car au contact de l'oxygène, l'uranium s'oxyde, se transforme et contamine tout ce que les isotopes d'UAm touchent... et pour des siècles et des siècles...
Pas besoin d'être grand clerc pour comprendre, dès lors, les dangers de ces armements... Pas besoin de sortir de Sciences Po' ou de Polytechnique et l'ENA pour comprendre que ces armes, quand bien même il n'y en aurait qu'une seule tirée, sont de véritables poisons pour l'humanité actuelle et à venir... Ceux qui, malheureusement, doivent subir de la radiothérapie, de longues séances de rayons savent combien de précautions nos médecins prennent pour eux, pour leurs personnels et pour leurs patients pour se rendre compte des dangers que l'uranium peut représenter...
Alors, quand l'AIEA, pond un rapport d'expertise où ces experts certifient que les armements tirés, ceux qui ont atteint leurs cibles et ceux qui se sont perdus dans la nature ne représentent que quelques « minimes » point chauds (hot spots), il devient totalement normal de ne pas les croire.
Voilà pourquoi, l'expertise de l'AIEA n'est pas une bonne solution...
Que cherche-t-on à prouver ?
Telle est aujourd'hui la bonne question que les citoyens du monde sont en droit de se poser.
Certains voudraient prouver l'innocence d'Israël dans cette « répression exercée à l'encontre du Hamas », d'autres voudraient le contraire, accusant Israël de « génocide » envers les populations civiles palestiniennes et les Gazaouis en particulier.
Et les politiques ? Que veulent-ils, les politiques ?
Ceux qui soutiennent inconditionnellement le Hamas, voudraient démontrer qu'Israël a bien commis une forme de génocide doublé d'un écocide.
Cela les arrangerait bien. Mais en même temps, bon nombre d'entre eux dépendent techniquement de la fourniture d'armements américains, dont ces nouvelles armes qu'ils accusent Israël d'utiliser contre leurs frères... dilemme. Dénoncer l'utilisation d'armements dont on peut se doter ou se taire et passer pour un renégat, un félon à la Cause. Dénoncer c'est aussi risquer de se fâcher avec un protecteur puissant (même s'il est en ce moment embourbé dans le cloaque de l'Irak...) mais après tout, ne cristallise-t-il pas les haines contre lui ? Ne fixe-t-il pas les terroristes contre ses forces en Irak et en Afghanistan, laissant les autres pays (royaumes et autres sultanats) à l'abri du terrorisme et permettant de mener de juteuses affaires, de faire fructifier les pétro-dollars ?
Prouver que ces armements, s'ils ont été utilisés, ne sont pas plus dangereux que des armements conventionnels est la seconde option, la seconde possibilité. Mais les politiques ne sont pas des crétins, et pas plus dans ces régions que dans nos démocraties occidentales. Depuis longtemps, ils fréquentent les meilleurs écoles, les grandes universités et ils ont des connaissances scientifiques comme nous en avons. Ils savent que l'uranium est une matière dangereuse, que ces armements sont génocidaires et écocidaires. Mais comment les dénoncer sans froisser les amis, ceux qui les fabriquent et qui, demain, pourraient vous en livrer ou venir vous aider à vous maintenir au pouvoir ?
Dilemme.
Alors, la meilleure des solutions passe par la demande officielle auprès de l'AIEA d'une enquête, pour ouvrir le parapluie, se mettre à l'abri. Pouvoir dire, nous avons fait la demande, accédant à la pression des Gazaouis et d'une partie de l'opinion et nous ne sommes pas responsables des conclusions de l'AIEA. Après tout, ce sont des savants, des atomistes dont le directeur de l'agence est un de nos frère. Alors, il ne peut pas leurrer les Gazaouis.
Il n'est même pas certain, que dans les salons feutrés et les couloirs des dernières rencontres internationales de Damas, Charm El-Cheik ou Doha il ne se soit pas murmuré quelques paroles amères quant à l'attitude du Hamas, fauteur de guerre, trouble fête et enfant terrible de la région. Comme il a du s'en échanger à propos d'Israël qui est en train de s'inviter à la table des exploitants de gisements de gaz... Et il n'est pas certain, qu'avec des mines de circonspection et des demi-mots, certains ne se soient pas réjouis de cette situation, loin de chez eux mais qui pourrait débarrasser la région d'un sujet ô combien épineux et totalement sans solution, aucune.
Rien que du politiquement incorrect qui ne se pense pas, ne se dit pas et s'écrit encore moins.
Et la Planète dans tout çà?
Ah, oui, la planète... mais qui, franchement dans ces hautes sphères, se préoccupe réellement de la Planète, de ces habitants et de leur avenir ? Hein... Qui ? Certainement pas ces gens là pour qui une guerre est une formidable machine à relancer l'économie, à faire du business... Pensez donc la firme américaine Boeing qui vend 1000 bombes pour un montant de plusieurs millions de dollars... une affaire en ces temps de crise financière, surtout qu'en moins d'un mois ils ont épuisés le stock et vont devoir le refaire... sans compter les autres armes... Comme disait le grand poète Jacques Brel « chez ces gens là, on compte, monsieur... » mais on ne compte ni les morts, ni les blessés, ni les futurs malades, difformes et autres enfants morts-nés. On ne compte pas l'eau polluée et contaminée, les plantes, les sols, l'air que nous respirons tous qui devient pollué et contaminé.
C'est que l'oxyde d'uranium appauvri n'a ni goût, ni odeur, ni saveur et qu'il est invisible. Pas vu, pas bu, pas respiré, pas avalé... et si demain vous avec un cancer, que vos enfants naissent avec des malformations congénitales ce ne peut pas être de la faute de ces armes, puisque l'AIEA l'a dit dans ces conclusions : l'uranium appauvri est « 40% moins contaminant que l'uranium naturel » (source AIEA).
Voilà ce que veulent certainement entendre les commanditaires de cette enquête. Voilà pourquoi ils se sont adressés à l'AIEA et pas à d'autres organismes, plus respectueux de l'éthique, de la planète et des problèmes que les Hommes sont capables et susceptibles de lui infliger, au grand dam des générations futures.

jeudi 15 janvier 2009

Et si l'opération "Plomb durci" plombait la politique d'Israël ?

Curieusement, alors que les Israéliens entament le 20ème jour d'opération "Plomb durci" dans la Bande de Gaza, que leurs bombardements ne cessent de faire pleuvoir une mort génocidaire sur les Palestiniens dont quelques nids de roquettes résistent encore, déjà les questions politiques commencent à (re)circuler de-ci, de-là. Or plus le temps passe, plus la pression de Tsahal sur Gaza se fait sentir. Après un très lourd bilan d'une opération militaire largement réprouvée par la communauté internationale, avec plus de 1000 Gazaouis tués et plus de 5000 bléssés, Israël tout en accentuant encore sa pression militaire, discute en Égypte les conditions d'une trêve. "Israël veut une accalmie durable assortie d'une absence totale de tirs hostiles en provenance de la bande de Gaza et un mécanisme efficace pour empêcher le Hamas de réarmer", a rappelé Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert. Pourtant, nombreux sont les observateurs qui estiment que le cessez-le-feu est proche.
Si les spécialistes s'interrogent d'ores et déjà sur le calendrier de fin d'intervention, tous cherchent aussi activement les motivations profondes de cette opération et se questionnent sur l'avenir que cette énième intervention militaire dessine et réserve aux uns comme aux autres. Selon un bon nombre d'observateurs de la planète et de cette partie du monde, cet affrontement et sa violence toute disproportionnée en tant que réplique à des tirs sporadiques et énervants, sont avant tout les conséquences logiques d'une vacance du pouvoir américain comme du temps d'adaptation de la nouvelle présidence européenne, pour d'autres c'est l'approche des élections législatives en février prochain en Israël qui reste l'une des motivations essentielle du coup d'envoie de l'opération.
Sans vouloir, pour autant, transformer ces élections en une cause définitive de l'opération "Plomb durci", tous les responsables politiques israéliens et observateurs étrangers sont obligés d'en tenir compte. Il est évident qu'une opération militaire – et quelque soit son issue et ses conséquences – a toujours des interactions sur la politique interne et le comportement du corps électoral. Reste, bien entendu à imaginer ces différentes conséquences.
Aujourd'hui, selon toute vraisemblance et d'un point de vue strictement militaire (mais observé du côté israélien) l'opération "Plomb durci" se déroule selon les plans imaginés par les militaires et les membres du gouvernement de Ehoud Olmert Premier ministre membre de Kadima, d'Ehud Barak ministre travailliste de la Défense et de la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, chef du parti Kadima. Même si les tirs de roquettes en provenance de la Bande de Gaza, voire du Sud Liban n'ont pas totalement cessés, les Israéliens semblent avoir remporté leur succès, atteint leurs objectifs. Et pour l'instant aussi, il ont trouvé l'appui de la population qui soutien très majoritairement le gouvernement et défend ses options, malgré le rappel des réservistes.
Ainsi, d'un point de vue strictement politique, "Plomb Durci" est un vrai succès intérieur. Succès que le jeune parti Kadima et ses alliés, les Travaillistes peuvent s'arroger. Et ce ne sont pas les derniers sondages qui vont démentir cette tendance, puisqu'au sein de la Knesset, les Travaillistes gagneraient 6 sièges (17 sièges contre 11 actuellement), le Kadima. se retrouverait presque à égalité avec le Likoud (27 sièges contre 29). A la faveur de cette intervention, les députés de Kadima ont donc su manœuvrer intelligemment en apportant leur soutien au gouvernement qu'ils dirigent. Seul le Likoud de Benyamin Netanyahu semble, pour l'instant, rester un peu en arrière, dans une position attentiste ce qui expliquerait qu'il fasse les frais de l'opération.
Bien entendu le résultat de ces sondages, réalisés au début d'hostilités déclenchées par l'état hébreu et qui faisaient suite à la rupture de la trêve du 14 décembre par une série de tirs de roquettes sur la frontières entre la Bande de Gaza et Israël, ne sont pas très significatifs car l'issue de cette opération reste encore indéterminé.
Il suffirait, par exemple, que l'opération soit prolongée dans le temps ou que le nombre de morts et de blessés augmente sensiblement dans les rangs israéliens ou encore que les tirs de roquettes recommencent, pour que l'on assiste à un revirement de l'opinion israélienne. Une opinion qui ne comprendrait pas que ces dirigeant se soient fait gruger par le Hamas ou l'opinion internationale et qui donnerait alors raison à Benyamin Netanyahu, le leader du Likoud. Aujourd'hui, si ce dernier préfère jouer les observateurs c'est qu'il sait combien il a à perdre et qu'un revirement de la situation ne tient pas à grand chose. Il sait aussi qu'en devenant un succès l'opération "Plomb durci" sera totalement attribuée au Kadima et aux Travaillistes et qu'il aura du mal à (re)trouver un électorat, même s'il a officiellement soutenu cette action. A contrario, si cette opération ne rencontre pas le succès escompté par le gouvernement, il pourra tirer les marrons du feu et clamer sur tous les toits que le fiasco est personnel au Premier ministre et ses alliés et que lui seul aurait été à même de mener Israël sur le chemin de la Victoire.
C'est que l'opération "Plomb durci" représente des enjeux divers et contradictoires. Au-delà des enjeux électoraux il est important que responsables politiques et militaires israéliens, effacent aussi le semi-échec de 2006 lors de l'intervention au Liban. Voilà pourquoi, cette fois, ils ont besoin d'aller au bout de leur logique guerrière et politique afin d'apporter la preuve au monde et aux Palestiniens qu'ils avaient raison en 2006, comme aujourd'hui ils ont eu raison de déclencher l'opération "Plomb durci". Mais, à la différence de 2006, aujourd'hui, la conjoncture internationale était nettement en faveur d'Israël.
La période de vide laissée par la phase de transition aux États-Unis, l'approche des échéances électorales en Israël, le changement de présidence à la tête de l'Union Européenne, les annonces faites par Barack Obama – futur président des États-Unis – d'abandonner, à moyen terme l'Irak, ainsi que les dernières déclarations du Hamas sur la "fin du mandat de Mahmoud Abbas", tous ces éléments conjoncturels ne pouvaient se présenter qu'une seule fois dans l'Histoire. Voilà pourquoi Ehoud Olmert n'a pas hésité un instant. Faire oublier les rancœurs du semi-échec de 2006, réduire le Hamas au silence, asseoir son autorité mal menée cette dernière année dans l'opinion publique, tels étaient les objectifs du premier ministre et de son gouvernement.
Tels sont les explications qui peuvent aussi justifier cette intervention.
Cependant, pour toutes les parties concernées, l'issue de cette opération israélienne comme ses conséquences restent incertaines et pas seulement sur un plan purement interne et électoral.
En effet, rien ne garantie qu'en éliminant par la force le Hamas, en pulvérisant l'habitat de la Bande de Gaza, Israël se soit pas en train de transformer la Bande de Gaza en un Irak bis. Les conséquences d'une telle opération seraient alors totalement catastrophiques et il n'est pas certain qu'Israël soit prêt à en assumer les conséquences car ce n'était évidemment pas le scénario dans lequel Israël pensait s'engageait lors du démarrage de son opération "Plomb durci". Une situation qui obligerait alors Israël à exercer directement un contrôle sur le terrain, sous forme d'une nouvelle occupation, en faisant jouer à Tsahal le rôle de gendarmes pour s'interposer entre factions politiques ennemies. En agissant ainsi, Israël aurait alors à faire face à la pire des situation. Ainsi, réduire le Hamas au silence total, le chasser de la Bande de Gaza obligerait donc Israël à s'y substituer afin d'éviter à l'anarchie de s'installer et maintenir les portes largement fermées pour éviter à tous les groupuscules extrémistes, y compris ceux qui se réclament d'Al-Qaïda de venir y échoir. Une situation qui déclencherait certainement une nouvelle Intifada, animée alors par des éléments extérieurs et qui pourrait coûter très chère en vie humaines et autres actes de terrorisme. Outre cette situation dramatique pour la sécurité même de tous, le gouvernement serait obligé de maintenir ses corps d'armés et ses réservistes en armes, une éventualité impossible à défendre d'un point de vue électoral interne.
Ces conséquences et ce type de scénario ont-ils été totalement pris en compte lors de la mise en route de l'opération "Plomb durci" ?
Si l'on en croit ce qu'on peut en lire à travers les lignes des différentes déclarations issues du cabinet de Sécurité israélien, Tsahal n'a aucun objectif de renversement du Hamas. Selon toute vraisemblance, l'issue de l'opération devrait consister à attendre l'investiture du nouveau président américain, Barack Obama tout en rognant les ailes du Hamas, lui coupant ses bases populaires et le forçant à signer une trêve consolidée et durable.
Pour que le gouvernement israélien puisse exploiter positivement les résultats de cette opération dans ses enjeux électoraux il faut que le Hamas soit affaibli, suffisamment pour que la sécurité d'Israël soit renforcée et que l'OLP de Mahmoud Abbas puisse reprendre le contrôle de la Bande de Gaza et par là, peut-être, réenclencher le processus de paix, selon les derniers protocoles en dates. Or, si jusqu'à aujourd'hui le Hamas avait une posture intransigeante, il a aussi su montrer qu'il savait tenir ses troupes, lors des deux trêves qu'il y a pu avoir dans la Bande de Gaza, et par là qu'il était à même de "tenir le pouvoir et ses troupes".
Espérons pour les Gazaouis, que Tsahal et ses stratèges ne se soient pas trompés car l'on sait que la tactique israélienne est de combattre jusqu'à l'ultime minute pour conserver l'avantage à la force militaire. Il malheureusement certain que ce nouvel épisode de guerre entre Palestiniens et Israéliens ne soit qu'un épisode dramatique de plus pour cette région, prélude à d'autres affrontements de vengeance ou de renforcement de la sécurité des territoires.

lundi 5 janvier 2009

Guerre Hamas-Israël... pour comprendre la situation actuelle.

Il était une époque où l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) n'avait comme seul moyen pour se faire entendre et reconnaître que ceux qui passaient par la violence totale en détournant des avions de ligne et en prenant les passagers (innocents) en otages puis en les exécutant. Yasser Arafat était alors considéré par bon nombre de dirigeants du monde dit « civilisé »comme un « dangereux terroriste » et Israël ne voulait surtout pas entrer en pourparlers avec lui ou rencontrer l'un de ses émissaires.

Puis l'Histoire a finalement donné raison à Yasser Arafat qui est devenu raisonnable puis respectable avant d'obtenir la reconnaissance internationale. C'est ainsi que Yasser Arafat est devenu le seul et incontournable interlocuteur des Israéliens ce qui n'a pas toujours été sans heurts au sein même des mouvements politiques palestiniens où de « nouveaux » extrémistes ont rapidement contesté sa politique, ses positions, ses ouvertures, ses acceptations de paix avec l'ennemi héréditaire, sa politique de la main tendu et ses acceptations des offres de bons offices américano-européens.

Yasser Arafat disparu, les « territoires occupés » morcelés et souvent ceints d'un « nouveau mur de la honte », la Bande de Gaza a été réduite à sa plus simple expression (100km sur 40 de large) où la pauvreté règne en maître absolue. C'est dans ces conditions là que le Hamas s'est installé et a su gagner la confiance des populations.

Cette bande de terre de Gaza n'est qu'un immense camp de réfugiés, désœuvrés, dont la jeunesse inoccupée est sans espoir. Ce n'est aussi qu'une suite de ruines qui servent d'abris à plus d'un million de personnes qui « survivent » dans des conditions telles qu'aucun européen, aucun américain même d'une très grande pauvreté n'accepterait d'y survivre, où l'eau des quelques puits qui restent est systématiquement empoisonnée par l'armée israélienne, les quelques arpents de jardin potagers systématiquement saccagés par les tirs de rétorsion israéliens, la pèche et l'accès aux plages interdits et qui subit de façon sporadique, aléatoire ou continue les alertes nocturnes, le couvre-feu et autres interdictions de circulations, d'entrées ou de sorties, y compris pour les malades, les vieillards ou les accouchements...

Le Hamas, dont l'acronyme partiel signifie en arabe « mouvement de résistance islamique » est une branche des Frères Musulmans qui n'a de cesse que d'instaurer sa suprématie par la violence.

Dès le début le mouvement des Frères Musulman a œuvré pour l'établissement d'une suprématie religieuses sur le politique, luttant contre les occupants d'hier (Turcs, Anglais, …) puis Israéliens aujourd'hui et Américains (en Irak comme en Afghanistan). Mouvement à la fois guerrier et religieux, manipulant aussi bien le sabre, que la charité (un des piliers du Coran), le Hamas a su s'adapter aux évolutions sociales en présentant un visage « démocratique », acceptant les systèmes modernes d'élections. Mais dans des zones où l'argent fait largement défaut, par un système de subventions, de dons, de distributions de nourritures et médicaments, ses dirigeants ont aussi su s'allier les populations démunies de tout et par les prébendes, le clientélisme et la prévarication ils ont su gagner de nombreux suffrages. Issus du mouvement Sunnite, sous l'impulsion de chefs charismatiques souvent morts en héros, le Hamas a su habillement transformer des actions caritatives et sociales en un véritable mouvement de résistance armé, utilisant ses armes de la démocratie pour accroître et installer une forme « d'autorité incontournable » difficilement contestable mais si souvent détournée de sa légitimité.

C'est le Hamas qui a inventé l'Intifada, une « guerre » contre la police et l'armée israélienne, bien protégée derrière les blindages de ses véhicules, attaqués à coup de pierres par des enfants et des adolescents pour qui cela a débuté comme une sorte de jeu pour se finir dans le sang des martyrs et des héros. Or c'est bien connu, le sang ne peut être vengé que par le sang. Ainsi a (re)démarré une escalade qui ne peut-être que sans fin. Ainsi s'attache-t-on de fidèles futurs combattants... et électeurs.

Vainqueur des dernières élections législatives (2006), le Hamas est devenu du même coup et naturellement un partenaire gouvernemental incontournable. Mais loin d'être célébrée par la communauté internationale, cette victoire l'a entraîné dans une pente dangereuse. Sous l'impulsion d'Israël, la communauté internationale a tenté de faire pression sur le Hamas pour lui faire renier et condamner la violence à l'égard d'Israël. Vainement. Alors, pour mieux contraindre le Hamas, la communauté internationale et Israël ont-ils mis en place des mesures de rétorsion économique, de boycott et blocus qui ont été les seules réponses politiques adoptés à l'encontre principalement de la bande de Gaza, son fief. Un territoire qui de très pauvre est passé au rang d'extrêmement pauvre. Et quelles solutions pouvait s'offrir aux jeunes dans de telles conditions ? Quand à longueur de journée vous êtes désœuvré, bloqué dans un périmètre où le moindre déplacement à l'extérieur (quand ils sont exceptionnellement autorisés ou tolérés) se font après moult tracasseries administratives, contrôles militaires et fouilles au corps... qu'il n'y a ni perspectives de travail, d'avenir ni véritable possibilités de formations alors qu'à côté de vous, à quelques dizaines de kilomètres, voire quelques centaines de mètres, tout ou presque est opulence, liberté, études et modernité.

Les seules « formations » sont dispensées au sein des écoles coraniques où l'endoctrinement sert malheureusement plus souvent de base qu'une véritable éducation, un endoctrinement qui attise et entretien la haine de l'ennemi héréditaire et pour mieux recruter de nouveaux combattants, de futurs martyrs à la Cause, de substantiels subsides sous forme de pension sont distribués par le Hamas aux familles dont l'un des enfant accepte de se sacrifier à la Cause.

Voilà aussi la réalité de la vie à Gaza... Il faut avoir assisté au défilé de gamins et de gamines de 10 ans, le front ceint du bandeau vert, la poitrine barrée par une Kalachnikov en bois, ou le ventre ceint de vrais bâtons d'explosifs, psalmodiant les versets du Coran, entrecoupés de slogans anti-sionistes, anti-israéliens et anti-américains pour avoir froid dans le dos et se dire que même pour cette génération d'innocents, la seule et unique perspective d'avenir réside dans le sacrifice humain suprême et que dès lors, toute tentative de geste de paix ne peut-être que voué à l'échec, d'autant que la réalité ne leur offre que larmes et souffrances, sang et sueur alors que le sacrifice ouvre la voie du Paradis.

Aussi, dans un tel contexte – sciemment entretenu par le Hamas, comme par Israël – il est inévitable que les affrontements se perpétuent. Les provocations continuent et que de temps à autre, une opération militaire soit déclenchée au grand dam de nos bonnes consciences européennes, intoxiquées par une presse largement partiale et partisane.

Dernièrement, pour nous autres européens et occidentaux, la situations pouvait sembler être « presque calme » dans cette région... c'est que la presse avait les yeux braqués vers l'Amérique où un afro-américain accédait au poste suprême. Or l'institution américaine avec son temps de latence entre l'élection et la prise de fonction laisse la porte ouverte à tous les excès dans le monde, surtout là où les Américains ont l'habitude d'intervenir. C'est ainsi que, fort des déclarations d'Obama sur le futur retrait d'Irak, de ses soutiens de campagne où le lobby israélite a été particulièrement absent, une crise financière internationale qui laisse ce même lobby exsangue, quelques mouvement politico-religieux ont su profiter de l'occasion pour tenter le tout pour le tout.

Depuis plus d'un mois, le Hamas a fait lancé une série « d'offensives artisanales » à partir de la bande de Gaza vers différentes localités israéliennes qui reçoivent sans préavis, ni alerte, des volées de roquettes plus ou moins destructrices, dévastatrices et « heureusement » assez peu meurtrières mais instaurant un climat d'instabilité et de dangers permanent peu propice au développement de la vie quotidienne et qui ne font qu'envenimer les relations entre toutes les parties présentes dans cette région.

Curieusement, la montée en puissance de ces attaques est liée à la fois à une période de calme (trop de calme tue le calme) et d'ouverture des frontières entre la bande de Gaza et Israël. Il faut dire que les raisons économiques israéliennes demandaient l'utilisation de main d'œuvre palestinienne ce qui arrangeait tout le monde. Tout le monde ? Non, sauf le Hamas qui voyait s'étioler son pouvoir et son ascendant, d'où les « volées de roquettes à destination des Kibboutz » voisins de la Bande de Gaza. Mais les premières réactions israéliennes n'ont pas été à la hauteur des espérances (en terme de violence) des responsables du Hamas qui a accentué ses tirs pour faire monter la pression jusqu'à ce que son voisin excédé finisse par se fâcher pour de bon et réagisse enfin avec cette « violence disproportionnée » selon les dires des principaux médias occidentaux qui sont loin de cette violence quotidienne.

Le Hamas a aussi profité de l'absence des Américains de la scène internationale, de cet immobilisme dans lequel la phase de transition les plonge. Le Hamas a aussi profité de la crise économique qui mobilisait toutes les énergies politiques du monde entier pour rallumer la mèche de la discorde qui semblait sur le point de s'éteindre...

Alors, c'est vrai, que la riposte aujourd'hui peut sembler particulièrement disproportionnée, roquettes artisanales contre chars lourds, aviation et obus... Mais les roquettes ne sont pas si artisanales que le Hamas ne voudrait le faire croire... Un grand nombre arrive directement d'arsenaux d'anciens pays du bloc soviétique et était destiné à alimenter les fameux « orgues de Staline », les « katyusha ». D'autres arrivent par des voies détournées et sont directement issues d'Irak, voir même d'Iran et sont payées chèrement au « marché noir de l'armement international »... Mais avec quel argent ?

A la veille de l'arrivée d'un nouveau président aux États-Unis, pour relancer ses propres forces et sa propre mobilisation, le Hamas avait besoin d'organiser une nouvelle opération où il reprenait en main ses troupes, déstabilisait la région et tentait le tout pour le tout pour isoler Israël et pousser son armée à employer de grands moyens face à des populations « démunies de tout »...

Et Israël est tombé dans le panneau.

Nous sommes tous tombés dans le panneau. Nos dirigeants, nos diplomates, occupés par les préparatifs de passation de pouvoirs ou la crise économique, personne n'a rien vu venir et tout le monde maintenant de courir au feu pour tenter d'éteindre l'incendie. Mais c'est déjà trop tard. Une fois encore, c'est raté.

Il n'est pas question, ici, d'excuser quiconque ou de jeter la pierre (enfin, façon de parler) sur tel ou tel partie belligérante. Cette région, de toutes les façon, est vouée à rester une terre de combats où aucune paix ne pourra venir être scellée.

Il faut, par contre, être conscient des enjeux et des jeux qui se trament sur le terrain et arrêter de nous faire croire que d'un côté il existe des « anges » et de l'autre des « méchants »...

mercredi 5 novembre 2008

Les articles du jour...

UNION POUR LA MÉDITERRANÉE : PREMIÈRES AVANCÉESHier, s’est conclue la réunion des 43 pays du pourtour de la Méditerranée. Les 27 ministres des affaires étrangères européens et leurs homologues de la rive Sud ont arrêté le programme d’actions pour 2009, élaboré un mode de gouvernance et choisi -au grand dam de Marseille- Barcelone comme ville d’accueil du secrétariat général. http://tinypaste.com/59c36

Françoise Gaill nommée Directrice du département "Environnement et développement durable" du CNRS. http://tinypaste.com/da279 

Du 28 octobre 2008 au 30 avril 2009, tenue d'une grande exposition temporaire au Musée des arts et métiers : "Atmosphère... Le climat révélé par les glaces". http://tinypaste.com/49f44

Italie : MSF forcée de quitter l'île de Lampedusa - Devant le refus des autorités italiennes de reconduire l'autorisation de travailler de MSF, l'organisation a du mettre fin à ses activités dans le port de l'île italienne de Lampedusa le 31 octobre. http://tinypaste.com/66a5be2

Grenelle de l'environnement : 1, 6 milliard d'euros supplémentaire pour l'Outre-mer. C'est le montant de l'investissement de l'Etat en direction des départements d'Outre-mer qui doivent relever le défi du développement durable. La Réunion, doit devenir une référence nationale et européenne,c'est ce qu'a rappelé la Présidente du Conseil Général, Nassimah Dindar à l'occasion d'un premier bilan des actions menées dans le cadre du Grenelle de l'environnement. http://tinypaste.com/af567